On le voit partout, mardi 7 mars, McDonald’s France a lancé la vente de légumes, plutôt que ses habituels « potatoes ».
Cette sortie inédite de frites de légumes français, préparées à base de betteraves, de panais et de carottes, sont selon eux : “une véritable explosion de saveurs et de couleurs”.
Il faut dire que McDonalds, très exposé, ne lésine pas dans les efforts pour paraître fréquentable et éco responsable. La marque a pris des mesures concrètes pour réduire son empreinte environnementale et lutter contre le changement climatique. Cela passe par la production d’aliments plus durables et dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En 2019 ils ont supprimé les pailles en plastique et les couvercles de boissons et en 2021 ont supprimé les jouets en plastique. En outre, McDonald’s déploie des programmes pour réduire ses déchets, notamment en écoconcevant ses emballages et en triant les déchets en fin de cycle. (Un enjeu 2023 de la loi Agec).
En tout cas, la campagne médiatique des frites de légumes ne manque pas de panache, ni d’impact. Cette campagne a été développée par TBWA\Paris sous le concept : « Changeons de couleurs ». En effet, l’agence a conçu une campagne print au concept qui “change de couleurs des icônes intergénérationnelles et uniformes mythiques » que tout le monde connaît, telles que Chaplin, Zorro, un garde anglais et un vampire.
Côté télé ; la campagne achetée par STARCOM met en scène un petit garçon qui s’invente magicien et imagine tout ce qui l’entoure dans une autre couleur grâce à sa baguette magique : un chien, un immeuble, un passage piéton, un kiosque. Sa mère intervient alors en changeant véritablement de couleurs les frites de McDonald’s. Histoire de mettre de la couleur dans le quotidien des Français en cette fin d’hiver.
Cette campagne télé et print s’imagine comme « un véritable hymne à la diversité et à la couleur ». Afin de se réinventer et de valoriser une alternative plus saine à ses clients (même si dans la réalité, les légumes sont cuits dans l’huile et ainsi presque aussi caloriques que les pommes de terre).
Ce type de campagne média est facilement finançable avec du barter qui se positionne aujourd’hui comme un excellent process pour financer des campagnes médias et valoriser des stocks. Dans son principe, un annonceur propose ses services ou ses produits en échange d’espace publicitaire. Ces derniers peuvent être des stocks d’invendus, des bons d’achat…
Le Barter permet d’utiliser les stocks dépréciés ou les actifs inutilisés pour financer des achats médias.
C’est une manière de financer des campagnes de publicité. McDonalds le sait bien, son réel avantage est qu’il permet de donner une seconde vie aux stocks dépréciés. Ce « remarketing » va générer de nouveaux débouchés et éviter les sorties de trésorerie directe. En amont, cela permet d’optimiser les dépenses de budgets publicitaires et de revaloriser les actifs d’une entreprise. Le Barter aussi redonne des couleurs !